Rêve fait tout à l’heure pendant ma sieste :
Nous étions (mon père, mon frère et moi, ainsi qu’un quatrième individu dont l’identité ne m’est pas restée en mémoire…) en train d’observer le comportement d’une espèce de fourmi lorsqu’elle est victime d’une maladie particulière.
Les détails concernant ladite maladie sont restés flous après mon réveil, mais il s’agissait d’un parasitisme entraînant des modifications du comportement, dans le même style que l’infestation de la fourmi par les métacercaires de Dicrocœlium lanceolatum, la petite douve du foie. Ici, seul l’un des sexes était parasité (le mâle, me semble t-il ; pas forcément un bon choix pour le parasite : vu que les fourmis sont des Hyménoptères sociaux, les mâles il n’y en a pas beaucoup), ce qui amenait la femelle, beaucoup plus grosse (facilement deux à trois fois le mâle) à se jeter sur lui (pour le dévorer ?) lorsqu’il passait à proximité.
Nous étions donc attablés à une terrasse de café sur l’avenue devant la gare, observant attentivement le comportement d’une fourmi femelle allongée, roulée dans une sorte de tulle noire à l’abri d’un léger relief (haut comme une fourmi), tandis qu’un mâle parasité se dirigeait innocemment dans sa direction.
Et puis, je ne sais plus pour quelle raison, mon frère est allé lui-même chercher les consommations. Il est revenu, les portant sur un plateau rond, mais au lieu de poser ce plateau sur la table, il a voulu faire comme les garçons de café et déposer bouteilles et verres un par un. Sauf qu’il a commis l’erreur du débutant : commencer par enlever les choses lourdes, celles dont l’absence provoque le déséquilibre du plateau brutalement allégé, son brusque basculement, et la chute de son contenu.
Heureusement, il n’y a pas eu de casse, on a réussi à tout rattraper avant ; le seul « dégât » (à part que j’ai failli me faire crépir) a été le déversement par terre de la presque totalité d’une bouteille d’Orangina…
Mais du coup, on a raté ce qui s’est passé au niveau des fourmis.