Vous vous souvenez de FATAL, le lamentable JdR amateur autrefois disponible sur internet (et même brièvement vendu par un éditeur spécialement créé pour l’occasion) ?
Ce jeu que son auteur présentait comme historiquement exact et documenté (et pour se rendre compte que c’était du pipeau, il n’y avait pas besoin d’être historien) ? Ce jeu célèbre surtout par son attraction obsessionnelle pour tout ce qui touche de près ou de loin à la sexualité (avec le calcul de la profondeur vaginale ou de la circonférence anale des personnages, admirez le souci d’une simulation poussée à l’extrême) ? Ce jeu unanimement reconnu pour être une grosse daube ?
Eh bien, je suis tombé tout à l’heure sur une amusante (mais néanmoins sérieuse) critique de cette merde.
Je vous en cite deux extraits :
D’abord, une description du jeu :
One thousand pages of gaming realism and simulationism so hard it would make the most uptight and regimented GURPS fan ejaculate involuntarily.
Alors là, je m’inscris en faux : comme beaucoup de monde à l’époque du buzz autour de FATAL, j’en ai téléchargé une copie pour me rendre compte moi-même. Et à l’époque, j’étais sûrement plus fan de GURPS que je ne le suis maintenant. Mais ça n’a pas eu sur moi ce genre d’effet… (bon OK, je n’ai pas lu le jeu en entier, je n’ai fait que le parcourir)
Ensuite, un extrait de la conclusion :
This game flipped its middle finger at Princess Diana’s face just before the deadly crash.
Pour le reste, je pense que le critique a assez bien fait le tour du sujet. Si jamais vous vous demandiez pourquoi FATAL est une sombre merde, il vous l’expliquera mieux que moi : il en a visiblement lu plus que moi, il a même essayé de créer un perso… Quelle abnégation !
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