J’ai trouvé assez incongrue la réflexion de Pénélope Jolicœur au sujet des saletés sur les coquilles d’œufs « industriels ».
Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à osciller entre « Attention ! Risque de contamination ! » et « au moins, ça prouve qu’ils n’ont pas lavé les œufs avant commercialisation » (pratique interdite mais au sujet de laquelle, devant l’aspect immaculé de la plupart des œufs « du commerce », il m’arrive parfois de m’interroger).
Déformation professionnelle, sans doute…
Par contre, la dernière case de sa planche est assez représentative de la façon dont on donne au consommateur l’impression qu’il achète des choses pures et naturelles. Un peu comme les jolis dessins de poules gambadant dans l’herbe verte sur les boîtes d’œufs, qui n’ont pas grand chose de commun avec la réalité de la vie des pondeuses, même quand elles ont droit à l’appellation plein air.