J’ai donc rapatrié tout mon bazar au pays.
J’ai eu plus de main d’œuvre que je ne le pensais quelques jours auparavant : un grand merci aux copains, ancien et nouveaux collègues qui ont participé aux opérations, certains ayant été particulièrement mis à contribution.
Le transport s’est globalement bien passé, si ce n’est qu’il aura fallu faire plus de voyages que prévu, en raison d’un horaire trop serré pour la location du camion.
Important à savoir : quand on déménage, il vaut mieux louer plus cher un véhicule deux fois plus gros pour faire un seul voyage, que chercher à économiser quelques sous en louant un véhicule de moindre capacité avec lequel on compte faire deux tours : une succession de retards et le temps nécessaire au chargement (et dans une moindre mesure, au déchargement) ne nous ont permis de faire qu’une seule des deux rotations prévues, ce qui nous a contraints à faire deux tournées supplémentaires ensuite et a prolongé les opérations de 24 heures.
Il n’y a presque pas eu de casse, à part une ampoule de rechange tombée à l’arrivée, et une bouteille de Morgon dont la boîte en carton s’est ouverte pendant que je la descendais à la cave avec d’autres.
Et j’ai conservé en permanence (à part peut-être entre le samedi matin et le dimanche soir, où je n’ai pas essayé, l’ordinateur étant en cartons) une connexion internet. Comme quoi, finalement, c’était bien possible. Je ne sais pas par quel miracle ils ne l’ont pas coupée pendant une durée indéterminée, mais finalement, ça valait le coup de gueuler.
Il me reste encore à tout ranger dans la nouvelle maison, à finir quelques bricoles dans l’ancienne avant de la rendre (quoique je ne sais pas si le boulot qu’il me reste à faire dans le terrain peut vraiment être qualifié de simple bricole…) et à récupérer le plus possible de mon dépôt de garantie, et je pourrai enfin souffler…
Même si mon nouveau poste s’avère a priori plus contraignant au niveau souplesse des horaires que l’ancien.