… c’est hélas trop fréquemment ce que font les anonymes qui rédigent les quatrièmes de couv’ des bouquins.
J’en ai encore eu un aperçu avec celle de La Cité du Gouffre, au demeurant un bon roman.
Je vous cite le baratin en question :
Sur Sky’s Edge, Tanner Mirabel est un tueur d’élite. Soldat puis garde du corps à la solde d’un trafiquant d’armes, il traque Argent Reivich, le post-mortel qui a assassiné son employeur et, surtout, la femme de ce dernier… Une traque qui le conduit jusqu’à Chasm City, la Cité du Gouffre rongée par un fléau mortel. Tanner est très vite pris au piège dans un jeu machiavélique : les habitants de Chasm City maîtrisent une technologie très particulière qui leur permet de changer d’apparence… Les choses se compliquent encore quand Tanner découvre qu’il a contracté un virus qui le condamne à revivre des événements vieux de centaines d’années, lorsque la Flottille terrienne a entrepris la colonisation de la galaxie.
Il y a deux parties dans ce texte : la première, qui pose la situation et va jusqu’au « deux points », est correcte. Par contre, la seconde, celle qui est écrite pour accrocher le lecteur potentiel, ne correspond pas au contenu du bouquin.
une technologie très particulière ? Mais quelle est elle ? Et s’il est exact que certains habitants de la ville aient les moyens de changer leur apparence, ça n’a qu’une importance mineure dans l’histoire, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire.
Les choses se compliquent encore quand Tanner découvre qu’il a contracté un virus ? Sauf que cette découverte, il la fait AVANT de mettre les pieds à Chasm City.
Bref, ce n’est pas le pire exemple qu’il m’ait été donné de lire, mais c’est un cas hélas trop courant.
Pourquoi les gens qui pondent ces baratins ne prennent ils pas la peine de lire les bouquins avant d’en causer ?
Et c’est d’autant plus embêtant qu’il y a ensuite des « érudits » qui écrivent des textes de fond sur lesdits bouquins en ne se fiant qu’à cette quatrième de couv’ : j’ai ainsi pu constater à plusieurs reprises que l’auteur du Science-fictionnaire, une encyclopédie de la SF pourtant assez intéressante, ne connaissait visiblement rien d’autre de certains des ouvrages dont il parlait que le blabla de quatrième de couv’, ce qui est fort gênant quand ce dernier ne reflète pas franchement le contenu du bouquin sur lequel il est apposé.