La pratique de certaines activités (ou tout simplement l’influence de la « culture » américaine dans les mass media) nous conduit bien souvent à jargonner dans un sabir intégrant force termes anglo-américains (pas toujours utilisés à bon escient, mais c’est un autre problème).
Le strip du jour sur le blog de Gwen, qui met en scène cette constatation, m’a rappelé une de mes toutes premières visites au relais Descartes quand j’étais étudiant : le gérant de l’époque (je suppose ; pour vous situer, ça remonte quand même avant que la boutique tombe sous la coupe de la dragonne qui savait si bien être désagréable avec les clients) arrive dans la salle et fait un appel à la cantonade pour trouver quelqu’un capable de jouer les interprètes entre lui et un fournisseur (si j’ai bonne mémoire) qui venait de se pointer…
Et tous les vaillants pourfendeurs de dragons et autres monstruosités de plonger profondément le nez dans les rayons, l’air de rien…
(je crois qu’un type avait quand même fini par se porter volontaire)
À l’époque, nous lisions pourtant presque tous l’anglais, vu le peu de choix disponible dans la langue de Guiserix.
Mais il y a une différence très importante entre lire une langue et la parler.