Je suis syndiqué.
Ça n’est pas récent.
(je me demande de plus en plus si je vais le rester encore longtemps, en tous cas dans mon syndicat actuel ; mais c’est un autre débat)
Je reçois donc systématiquement les annonces syndicales sur ma messagerie professionnelle.
Mais ça ne doit pas être suffisant : ce matin, après avoir reçu le dernier appel à mobilisation par le canal habituel, je me le suis vu balancé en copie intégrale par une consœur, qui a arrosé large en exploitant son carnet d’@dresses (destinataires en clair dans l’en-tête du msg).
Et juste derrière, l’un des destinataires en question, pourtant non syndiqué, n’a rien trouvé de mieux que de le diffuser à son tour à son propre carnet d’@dresses, y compris à moi donc, alors qu’il n’avait qu’à regarder de plus près le msg en question pour constater que je l’avais reçu au moins en même temps que lui.
Je n’ai pas spécialement envie de me fâcher avec les coupables de ce harcèlement, donc je me suis contenté de faire le mort (alors que la fois précédente, je leur avais expliqué en détails POURQUOI je ne m’associerai pas au mot d’ordre de grève lancé par le syndicat).
Mais je me suis demandé en combien d’exemplaires j’allais encore recevoir cette propagande.
Surtout de la part d’expéditeurs qui savent fort bien que je suis syndiqué.