Mon billet de tout à l’heure au sujet du disque Sleeping Swords de Crystal Viper m’a décidé à concrétiser un projet de billet qui trainait depuis quelques mois : un panorama des dix meilleures jaquettes de ma ziquothèque.
Après un examen attentif de chacun de mes disques et une sélection draconienne me forçant à écarter une dizaine de jaquettes sur des critères éminemment subjectifs (mais indépendants du contenu musical : j’ai ainsi rejeté par exemple Cosmovision de Nightmare, qui est pourtant à mon goût leur meilleur album), puis une recherche sur internet pour illustrer mon propos sans avoir besoin de réaliser moi-même les scans correspondants, voici mon choix, accompagné de quelques commentaires :
– Heading for a Storm, de Vandenberg (1984).
Parce que j’aime bien cette idée de requins volants, et en dépit du fait qu’ils n’ont pas des queues de requins.
Les dix jaquettes présentées ici le sont sans classement, mais de ce top 10, c’est sans doute la moins bonne.
– Cultösaurus Erectus, du Blue Öyster Cult (1980).
Sans surprise je pense, puisque j’ai réutilisé l’image comme avatar d’un de mes pseudos sur internet.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul à m’en être resservi, puisqu’elle figure également sur la couverture de The Mammoth Encyclopedia of Science Fiction, et que je l’avais aussi retrouvée ailleurs.
C’est par cet album que j’ai découvert BÖC, et outre le baratin pseudo-paléontologique qui figure au dos de la jaquette, j’aime bien le mélange entre science-fiction (le vaisseau spatial) et dinosaure (puisque c’est ce qu’évoque la tête de la créature).
– Bandolier, de Budgie (1975).
Ne me dites pas que des hommes-perruches, vous ne trouvez pas que c’est un concept intéressant !
J’étais une fois tombé sur une page internet dont l’auteur expliquait que cette image lui faisait penser à Gamma World. C’est une association d’idées qui me semble très compréhensible…
– On Through the Night, de Def Leppard (1980).
Ça, c’est du camion !
À l’époque où je faisais du cyberpunk, je projetais de placer dans ma campagne un groupe de rock (dur, cela va sans dire) qui aurait eu le même pour transporter son matos.
– Somewhere in Time, de Iron Maiden (1986).
On reste à la fois dans la New Wave of British Heavy Metal et dans le genre cyberpunk, pour une illustration emblématique dudit genre…
– Better than Raw, de Helloween (1998).
Depuis deux ans, je trouve que la sorcière ressemble quelque peu à une candidate malheureuse à la présidentielle… Dommage, ça me rend l’illustration moins agréable.
– Once, de Nightwish (2004).
L’ange pleurant est en fait la sculpture qui orne la tombe de William Wetmore Story, son créateur.
– Just Blue, de Space (1978).
À chaque fois que je regarde cette image, je pense à Blue Planet…
– Titan, de Titan (1986).
Là, je triche un peu : c’est un album que j’ai, certes, mais pas en cédé (mais comme je vous l’avais déjà expliqué, je n’attends pourtant que ça !).
Alors, je vous vois venir, vous allez me dire que, comme pour Cultösaurus Erectus, c’est une illustration de Wojtek Siudmak qu’on a vue à toutes les sauces : sur les couvertures de divers bouquins (Les vertes collines de la Terre de Robert Heinlein, ou le très verbeux Critique de la science-fiction de Jacques Goimard), et jusque sur le bandeau du site officiel de l’artiste.
Mais non ! Regardez mieux…
L’image à laquelle vous pensez, c’est celle qui orne également la jaquette de l’album Galaxy de Rockets, pour rester dans le domaine musical :
Vous voyez la différence ? En particulier dans le geste.
Et c’est cette différence qui fait son intérêt…
– J’ai gardé pour la fin la meilleure des dix jaquettes de ma sélection : celle de l’album Little Man in the Canoe, par The Day Glo Abortions (1995).
Une image très évocatrice, mais qu’on peut cependant laisser sous les yeux des plus innocents…
Ping : Sans mentir, si votre ramage… | imaginos
Ping : Tristes ailes du destin | imaginos