Perdu mes clés du boulot dans l’usine ce matin. Elles ont dû tomber de ma poche (car je doute quand même d’avoir été victime d’un pickpocket), et j’ai eu beau refaire le circuit entre le bureau et mon poste, je ne les ai pas retrouvées. Avec un peu de chance, l’équipe de nettoyage aura plus de succès…
Du coup, j’ai dû aller à la maintenance emprunter un coupe-boulons pour pouvoir ouvrir mon casier.
Pas un coupe-boulons de pédé d’ailleurs, vue sa taille…
Et comme le bon de commande pour les clés était arrivé pendant mes vacances, je suis allé faire faire un double de celle du bureau.
Sauf que j’ai dû avancer les fonds, le bon de commande ne m’ayant servi à rien, le magasin l’ayant refusé pasqu’on n’a pas de compte chez eux (et à 11h55, pas moyen de contacter quelqu’un dans les bureaux du siège pour essayer de faire débloquer la situation…).
Je m’en doutais un peu, remarquez, vue la gueule du bon de commande : j’aurais pu faire le même à la maison, en plus joli.
La grande question est maintenant de savoir combien de temps ils vont mettre pour me rembourser les quatre brouzoufs (la ruine pour eux, j’imagine, vues les sommes qu’ils brassent… et parfois foutent en l’air) que m’a coûté la clé.
Pasque c’est facile de me dire « OK » quand j’ai prévenu que j’avais dû avancer les sous et que j’en demanderai le remboursement.
C’est moins facile visiblement de les sortir du tiroir, vu que j’attends toujours la validation (sans même parler du paiement !) de mes frais de déplacement de septembre…
La morale de tout ça est double : d’une part, il est important d’avoir des poches convenables, ça évite que leur contenu ne tombe ; et d’autre part, quand on travaille loin du siège, il est préférable de n’avoir besoin de rien.