Harcèlement

Faut pas se fier aux apparences : la plupart de mes pourvoyeurs de blagues salaces au boulot sont des femmes à qui je n’aurais jamais osé envoyer le premier la moindre cochonceté, de peur de passer pour un pervers. Mais entre ça et certaines discussions pendant les pauses, je me dis que finalement, je ne suis qu’un petit joueur.

C’est ainsi que l’une des (jeunes et jolies) femmes de mon équipe m’a récemment envoyé, entre autres conneries, une blague (que je me suis empressé de rebalancer à mes principaux lecteurs) dans laquelle un patron passe avec sa secrétaire un marché : il jette cent euros par terre et, si elle les ramasse avant qu’il n’ait rien pu lui faire de sexuel, elle les garde. La secrétaire accepte, pensant qu’elle n’en aura que pour un instant pour ramasser un billet, mais le patron jette la somme en petites pièces…

Comme je faisais remarquer à l’expéditrice que je n’étais visiblement à mon grand regret pas assez vicieux pour penser moi-même à un truc pareil, elle m’a répondu aussitôt « Mais maintenant, nous on connait le truc » (ou quelque chose d’équivalent).

Comme il n’entrait bien évidemment pas dans mes intentions de faire ce genre de choses, au boulot ou ailleurs, je lui ai quand même demandé si elle imaginait vraiment que je puisse essayer.

C’est quand même rassurant qu’elle m’ait répondu non, sans aucune hésitation.

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