L’année 2009 aura connu entre autres morts celles d’Alain Bashung le 14 mars, de Mary Travers le 16 septembre, de Jacno le 6 novembre, et de Johnny Hallyday (ah, on me signale que Johnny ne serait pas encore crevé, malgré tout le battage fait autour de sa récente hospitalisation, mais que c’est Michael Jackson qui a très (et même trop) médiatiquement cassé sa pipe cette année).
Moins triste mais fort regrettable quand même, il faut signaler la séparation en février d’After Forever.
Côté musical par contre, ce fut une fort bonne année, avec plus de 70 albums qui ont attiré mon attention, parmi lesquels j’en ai écouté presque soixante. Soit sans conteste la meilleure année depuis 1990, au moins.
Parmi ces disques, j’en ai retenu sept qui constituent pour moi le haut du pavé de la production de l’année. Au passage, ce sont tous des disques de heavy metal : faut il en déduire que le metal de 2009 fut une cuvée exceptionnelle, ou que ce sont les autres genres qui ont marqué le pas, je ne me prononcerai pas.
L’album de l’année est une surprise, le premier disque (enfin, les deux premiers disques, puisqu’il s’agit d’un double) d’un nouveau groupe : King of the Universe, de Yotangor.
Il devance Into the Labyrinth, le nouvel album de Saxon (un poids lourd donc).
Le reste de mon top 7 se compose de (en vrac) : SJ 2009 (Satan Jokers), April Rain (Delain), Metal Nation (Crystal Viper), The Devil You Know (Heaven & Hell) et The Killing Sun (Anvil Chorus).
Après ce top 7, on trouve un paquet d’albums un cran en dessous, mais bons quand même, au sein desquels on notera la présence de plusieurs groupes français des années ’80 qui reviennent sur le devant de la scène musicale, comme Rozz (2009) ou qui y sont revenus depuis quelques temps déjà, comme Mystery Blue (Hell & Fury) et Nightmare (Insurrection). On nous en avait annoncé plus, mais certains ont pris du retard…
Mais il y aura eu du bon metal un peu partout dans le monde.
Hors rock dur, les meilleurs disques de l’année auront été Le sens de la gravité, des Fatals Picards, Two Suns, de Bat For Lashes, et From Hell to Texas, de Nashville Pussy.
Pas de disque vraiment à éviter parmi ce que j’ai écouté, même si un certain nombre d’artistes ont été plutôt décevants et n’intéresseront que leurs fans.