Le quinzième numéro de la nouvelle formule de Pyramid est disponible depuis quelques jours.
Et comme il s’agit d’un spécial Transhuman Space, je vais peut-être, une fois n’est pas coutume, me laisser tenter.
Mais ils auraient pu nous proposer autre chose en couverture que l’illustration rétrograde qui saccageait déjà le bouquin de base de la gamme.
Je ne comprends absolument pas comment on a pu avoir l’idée qu’un spationaute de 2100, dans un contexte hard science évolué comme celui de Transhuman Space, puisse ressembler à un astronaute des missions lunaires Apollo.
Et je ne comprends pas non plus d’ailleurs comment on avait pu accepter une telle illustration pour le jeu, surtout en couverture (et sans parler des illustrations intérieures du bouquin, qui étaient pour la plupart aussi peu en rapport avec le texte qu’elles auraient dû mettre en images).
Mais bon… Depuis un certain article publié dans les colonnes de Casus Belli, pour lequel l’artiste s’était allègrement assis, et sur le texte, et sur les croquis que je lui avais fournis, pour représenter quelque chose en flagrante contradiction avec ce que j’avais écrit, je suis quelque peu désabusé quant à l’étendue de la licence artistique que s’octroient de leur propre chef les illustrateurs de JdR de SF.
Et quant au sérieux des directeurs artistiques, dont je croyais pourtant qu’un des rôles était de vérifier l’adéquation entre les images et le texte qu’elles doivent illustrer.