La chouette photo d’un loup espagnol bondissant de nuit au dessus d’une barrière, récompensée l’année dernière, serait en fait une scène montée en utilisant un animal apprivoisé.
C’est vrai que quand je l’avais vue la première fois, ça m’avait paru assez fort d’avoir réussi à saisir un tel instant sur pellicule.
Mais la photographie animalière regorge de photos « assez fortes » (voyez celles du lien du précédent billet, par exemple).
J’avais aussi été confusément gêné par la scène elle-même, qui ne me paraissait pas naturelle : j’aurais plutôt vu le loup escalader le mur à côté de la barrière, ou se faufiler entre les barreaux, un franchissement discret. Là, on se croyait presque sur un terrain d’agility.
Mais sans avoir le contexte dans lequel la photo a été prise, ce n’est pas possible de statuer sur ce genre de choses.
Ça reste quand même une belle photo, mais elle le serait plus s’il s’agissait d’une scène spontanée…