Rêve vraiment zarb’ la nuit dernière, mais j’aurais dû le noter au réveil car mes souvenirs sont devenus bien flous à cette heure…
J’étais (non, c’est plus compliqué que ça : j’arrivais ; car au départ, je n’y étais pas) dans un livre du genre de ceux de Scott McCloud L’art invisible ou Faire de la bande dessinée, où un personnage-narrateur explique des choses sous la forme d’une BD en N&B, où on apprenait que le monde était en fait contrôlé par des lapins porteurs de couvre-chefs (et ressemblant plus à des lapins de dessin animé qu’aux habitants normaux d’une garenne ou d’un clapier)… Et en révélant ça, bien sûr, on s’exposait à être éliminé physiquement par lesdits lapins, qui sont partout… Le narrateur se savait donc condamné, et en relayant l’information comme je m’apprêtais à le faire, je m’exposais moi aussi à leur vindicte (tout en comptant bien leur échapper).
Je me souviens en particulier que l’un des lapins avait sur la tête ce qui ressemblait à un vieux chapeau melon abîmé et troué, mais qui était en fait une pièce métallique prise sur je ne sais quelle machine datant de la première moitié du XXème siècle, voire de la seconde moitié du XIXème.
Mais je me suis réveillé avant que les lapins n’aient pu me supprimer (ce qui, soit dit en passant, se serait probablement avéré particulièrement difficile pour eux).
Une autre tasse de thé ?
Avec un nuage de lait je vous prie.