Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu le moindre bouquin de JdR en français.
Et du coup, j’avais oublié à quel point c’était généralement synonyme de coquilles, fautes d’orthographe et autres preuves flagrantes d’une absence totale de relecture (j’irais presque jusqu’à écrire « preuves flagrantes d’un mépris total du lecteur »).
Je suis actuellement en train de me farcir Forensic, Profiling & Serial Killers, bouquin de création française (comme son titre ne l’indique pas) pour Call of Cthulhu, et je dois dire que les multiples fautes et coquilles m’en sortent par les yeux.
Alors, quand j’y ai lu qu’il pouvait y avoir « des marres de sang autour du corps » (c’est moi qui mets l’accent sur la faute), je me suis dit que j’avais là un titre tout trouvé pour dire ce que je pensais du bouquin en question.
Mais j’aurais tout aussi bien pu partir de cette autre phrase expliquant que « Chez les « négroïdes » et les « mongoloïdes », l’arrête du nez est plus large que chez les « caucasiens » » pour dire qu’il était grand temps que tout cela cesse.
J’aurais peut-être été plus indulgent (ou disons plutôt, plus désabusé) si l’ouvrage, au sujet duquel j’avais été inondé de commentaires dithyrambiques, avait un contenu de bonne qualité.
Malheureusement, le premier chapitre, consacré à ce que l’auteure appelle les « sciences forensiques », est bourré d’inexactitudes, de maladresses, voire d’erreurs, et accompagné d’illustrations qui, faute d’explications associées, ne servent à rien. Je ne suis certes pas un « profiler », mais je m’autorise quand même une déduction à son sujet : elle n’est certainement pas scientifique…
Bref, une lecture qui commence fort mal. Et un premier chapitre qui me fait considérer la suite du bouquin avec la plus grande circonspection, car si j’ai suffisamment de connaissances en biologie et en balistique lésionnelle pour déceler les erreurs de la première partie, je ne suis pas en mesure de faire de même pour ce qui est du profiling…