Pendant des années, j’ai vécu dans une baraque située à moins de dix mètres d’un pré hébergeant des bovins (ou, plus souvent, des chevaux), sans pour autant être particulièrement emmerdé par les mouches.
Maintenant, le bovin le plus proche est à une distance bien supérieure, puisqu’il faut aller jusqu’au fond du jardin et traverser encore un bout de terrain de quelques mètres avant d’atteindre le pré (où par ailleurs je n’ai pas l’impression qu’il y ait actuellement la moindre vache ; mais comme il est très grand et pas tout plat, je peux me tromper).
Alors pourquoi est ce que je suis emmerdé par les mouches depuis quelques jours ?
Il y en a plusieurs dans la cuisine, et une pénible dans le bureau, que j’ai fini par gazer, mais je ne veux pas recourir à la même solution dans une cuisine pleine de fruits et de légumes.
Il parait que cet été est marqué par une quantité de mouches supérieure à la normale, mais ça ne me console pas. Et si ça continue, je sens que je vais investir dans un bon vieux rouleau de papier tue-mouches, qui pendouillera bien dégueulasse depuis le plafond de la cuisine. Pasque si j’ai réalisé jusqu’à présent un honorable tableau de chasse, j’en ai quand même assez d’avoir les paumes rougies et endolories à force de les claquer sur des surfaces variées.
Constat identique ici. On en est bouffés cette année. Il y a un cheval de l’autre côté de la rue, mais je doute que ça soit ça.
J’ai fait un nettoyage complet des containers à déchets et je les ai déplacés.
J’ai fait un tour sommaire dans ma jungle pour voir s’il n’y aurait pas un cadavre de bestiole quelconque.
Mais seule la chute de température a amélioré la situation.
Je crois que je vais réinvestir dans un de ces machins qu’on pend devant la porte et qui est sensé empêcher ou du moins ralentir l’invasion.