Il y a une quinzaine de jours, je reçois un courrier d’EDF m’annonçant que « leur prestataire » viendra relever le compteur vendredi 8 octobre entre midi et 17 heures.
Je pars bosser le matin en laissant un papier avec le relevé du compteur sur la porte, je reviens dès que possible en début d’aprème, mais évidemment, personne ne passe.
Et là aujourd’hui 11 octobre, en relevant mon courrier, je trouve un avis de passage daté du 8 octobre (ou plus précisément, daté du 11 mais raturé en 8) me déclarant que le type est passé et que je n’étais pas là, il repassera demain, gningningningningningnin…
Trois jours après la date, pour moi, ce n’est même plus être en retard à un rendez-vous : c’est avoir posé un lapin. Et la moindre des choses quand on ne vient pas à un rendez-vous pris, c’est de prévenir.
Comme en plus de son avis de passage, il y avait dans la boîte aux lettres une carte T à remplir avec le relevé et à renvoyer, je l’ai fait aussitôt. En marquant bien en rouge que le relevé était celui du 8, jour du rendez-vous, et que le guignol ne s’était pointé que le 11. Mais malheureusement, sans pouvoir dire tout ce que j’en pensais, faute de place sur la carte.
Remarquez, j’ai déjà connu pire : il y a plusieurs années, le type de l’assainissement m’avait fixé un rendez-vous un aprème pour les formalités du SPANC (alors que normalement, je n’étais pas concerné, n’étant pas propriétaire du logement que j’occupais alors).
Non seulement il m’avait fait remonter du boulot plus tôt que prévu (donc un peu précipitamment), mais je n’avais pas fait la sieste, craignant de ne pas l’entendre arriver puisque je n’avais pas de sonnette.
Si je n’avais pas déménagé l’année dernière, je pense que je l’attendrais toujours.
Mais il n’aurait pas fallu qu’il me rappelle ensuite pour prendre un nouveau rendez-vous : je crains fort que je n’aurais pas été très poli au téléphone. Et il n’est pas dit que je ne lui aurais pas à mon tour posé un lapin.