Alors que j’espérais que, comme chaque année à la même période, le boulot allait un peu se calmer, c’est le contraire qui se produit : l’usine tourne à plein (ou presque)…
Presque quinze jours après que j’aie officiellement décliné la proposition de quitter mon poste actuel pour retourner (presque) là où j’ai grandi, mon chef a tenté une relance (pas très énergique il est vrai) pour me faire revenir sur ma décision. Visiblement, la succession là-bas ne s’annonce pas de la meilleure manière : c’est pour dans un peu moins de deux mois, et je ne suis pas certain qu’ils aient eu la moindre candidature digne d’intérêt.
Le ptit jeune qu’on a recruté pour deux mois d’été a commencé ce matin. C’est le fils de la doyenne de l’équipe, et je croyais qu’elle allait se tenir à peu près correctement devant lui pour lui laisser l’image d’une mère respectable, mais il n’a pas fallu très longtemps pour que le naturel reprenne le dessus et qu’elle se remette à sortir des gauloiseries à faire rougir un carabin. Quand je pense que mon adjointe et moi avions fait des efforts en la matière ! Je me demande comment j’aurais réagi à l’âge du « gamin » si ma propre mère avait sorti devant moi les mêmes conneries graveleuses et allusions salaces… O tempora, o mores !
On aura une stagiaire pendant trois jours la semaine prochaine. J’espère qu’elle sera plus motivée que celui de l’année dernière…
Et jamais en retard d’une blague loufoque, mon adjointe a l’intention de faire croire à certains ouvriers de la chaîne qu’il s’agit de ma fille. Ça m’amuse plutôt (ça m’amusera ptêt moins quand j’aurai vu la progéniture en question, surtout si elle n’est ni motivée, ni intéressante), mais il est désormais bien loin le temps où mes stagiaires auraient pu passer pour mes frères ou sœurs…