J’ai déjà dit ici-même à quel point j’abhorre la réunionnite aiguë qui sévit dans de trop nombreuses boîtes (à commencer par mon ancien poste). C’est bien trop souvent une perte de temps où des dirigeants s’écoutent parler, flattés d’avoir un auditoire (contraint, mais c’est un détail qu’ils ne retiennent pas), tandis que des gens de terrain regardent leur montre en s’affligeant des conneries racontées par les premiers et en se demandant quand ils vont bien pouvoir faire le boulot qui s’entassent pendant qu’ils sont coincés là le cul sur leur chaise.
Mais c’est encore pire quand l’orateur au torse bombé appuie son intervention sur un diaporama powerpoint (qu’il aura passé une ou plusieurs demi-journées à réaliser ; mais c’est pas grave, lui il s’en fout, le boulot qui ne se fait pas pendant qu’il fait mumuse avec son joujou informatique, il le délègue…).
Pasque ces gens là ont assez vite tendance à oublier que leur diaporama n’est qu’un support à leur intervention, et pas l’intervention elle-même. Je ne sais plus où j’avais lu les résultats d’une étude sur les effets pervers du powerpoint, mais c’était assez intéressant…
Il y a pourtant quelques règles simples de bon sens qui pourraient, sinon éviter, du moins réduire la vacuité phénoménale de ces machins :
Voyez aussi cette deuxième version, parfois plus complète mais qui se perd un peu trop souvent à mon goût dans l’humour absurde, ce qui noie son message… Un peu comme les poouairpouinnttss’, quoi :