Ma période (annuelle ?) de revisionnage de Firefly / Serenity m’a amené à réfléchir un peu à la façon dont on peut exploiter le ‘Verse en JdR. D’ailleurs, si j’ai le temps et si je pousse suffisamment loin mes réflexions en la matière, je me fendrai peut-être d’un billet plus élaboré sur le sujet.
Mais je peux déjà vous faire part de deux éléments issus de mes cogitations :
– d’une part, et c’est d’ailleurs le cas pour la plupart des contextes de JdR tirés d’œuvres existantes, pour que jouer dans le ‘Verse prenne toute sa saveur, il faut que la tablée toute entière connaisse la série (j’ai bien écrit la série, même si le défunt JdR officiel était basé sur la licence du film : car sans connaître la série, le film lui-même perd pas mal de son intérêt) ;
– d’autre part, pour éviter d’en faire autre chose qu’un énième contexte de SF spatiale parmi tant d’autres (et à moins de faire jouer dans le cadre de la guerre de l’Unification, ce qui est aussi une possibilité), les persos doivent être à bord d’un vaisseau de classe Firefly. En effet, le Serenity est finalement le seul aspect du ‘Verse qui nous soit présenté autrement que superficiellement : c’est donc lui qui est au cœur du contexte, qui le définit.
Et puis, contrairement à ce qui se passe pour d’autres séries ou films de SF, le spectateur s’attache au vaisseau lui-même. Ce n’est pas pour rien qu’on présente Serenity comme étant le dixième personnage principal de la série ; et c’est peut-être même carrément LE personnage principal. Je doute que la plupart des Ouarzies soient capables de s’orienter dans le Faucon Millenium (je doute même qu’on en voit suffisamment dans les films pour que ce soit possible, mais je serais surpris que dans la masse de produits dérivés, il n’existe pas des deckplans officiels ; tiens, il y en avait bien un dans le Star Wars Sourcebook) ; alors que quasiment n’importe quel Browncoat pourrait circuler sans problème à bord d’un Firefly…