Je ne suis plus le seul de mon entourage à faire preuve d’une activité onirique débridée… Et du coup, les bribes dont je me souviens de mon rêve de la nuit dernière vont sans doute paraître un peu ternes.
J’étais simple spectateur onirique dans l’affaire, absolument pas présent dans tout ce qui se passait. Il y avait une sorte d’installation (scientifique ? peut-être plus ou moins militaire, puisqu’il y avait des personnes armées) dans laquelle étaient élevés des vélociraptors (tels qu’ils sont représentés dans la série des Jurassic Park, c’est-à-dire en fait plutôt des deinonychus, mais passons). De temps en temps, les ‘raptors étaient lâchés hors du bâtiment qui leur servait d’abri (une sorte de grand poulailler (version poulailler de ferme, pas poulailler industriel !)), dans l’enceinte circulaire de la « base », qui formait ainsi une sorte de grande volière entièrement clôturée.
Sauf que cette fois ci, le « lâcher » ne s’était pas fait selon des procédures de sécurité rigoureuses, et il y avait des gens dans l’enceinte au moment où les bestioles y faisaient irruption. Ces gens (apparemment des animaliers chargés de s’occuper des dinosaures et en particulier de nettoyer leur poulailler, quoique à certains moments ils étaient pourvus d’armes à feu) voulaient se réfugier à l’intérieur du bâtiment principal, mais les personnes qui s’y trouvaient leur en interdisaient l’entrée, car il aurait fallu ouvrir une porte, avec le risque de ne pas pouvoir la refermer suffisamment rapidement pour empêcher l’irruption d’un vélociraptor à leur suite, puisque l’architecte n’avait pas eu la bonne idée de doter le bâtiment d’un sas. Du coup, les malheureux n’avaient plus qu’une seule solution : se réfugier dans le poulailler à ‘raptors pendant que ces derniers en étaient sortis… Mais il leur faudrait tenir en permanence la poignée de la porte pour empêcher les occupants « légitimes » des lieux d’y rentrer à leur tour, ce qui s’avèrerait inévitablement problématique, car il faudrait bien à un moment ou à un autre que les assiégés dorment…
Évidemment, il n’y a aucune logique à chercher dans le fait que lesdits assiégés étaient apparemment les personnes chargées de faire rentrer les vélociraptors au poulailler tous les jours, une fois la récréation terminée, et qu’ils auraient donc en principe dû être à même de gérer la situation sans difficulté.
On voit que tu es passé en Unix :-)
Bon, sinon, c’est pas que je ne rêve pas, mais je n’ai souvent que des bribes de souvenirs quand j’en ai. Et puis, je fais souvent le même rêve que Verlaine, et il l’a raconté bien mieux que je ne pourrais le faire ;-)