Mon minuteur ayant, après peut-être pas loin de vingt ans de bons et loyaux services, fini par rendre l’âme, j’ai dû le remplacer il y a quelques semaines (peut-être même pas deux mois).
Pas le choix au supermarché du coin, à part pour la couleur : un seul modèle, pas très pratique, et made in China. Tant pis, au moins j’ai eu la couleur que je voulais. Et puis l’important, c’est qu’il fonctionne.
Ça faisait déjà deux fois ces derniers jours que je sortais du four des plats insuffisamment cuits (sur des recettes pourtant largement éprouvées). J’avais mis ça sur le compte d’un préchauffage insuffisant, ou de proportions pifométriques. Mais quand ce soir, la quiche était encore liquide au moment de la sortir, alors que le préchauffage avait été largement réalisé et que les proportions, pour pifométriques qu’elles aient été, me semblaient (toujours pifométriquement) proches de la recette familiale officielle, je me suis posé des questions. D’autant que j’avais trouvé que le temps de la cuisson était passé bien vite…
Vérifications faites, le minuteur chinois prend de l’avance à vue d’œil, tournant quasiment deux fois plus vite que la normale. Je l’ai donc mis au rebut, et vais dès demain me mettre en quête d’un minuteur plus fiable, fabriqué ailleurs qu’en Chine si possible : le vieux était made in Italy.
Made in Italy… Tiens, ça me rappelle une histoire de débroussailleuses. Sauf que là, si la machine de qualité était italienne, la plus-que-merdique était coréenne, et non chinoise.