Indépendamment du fait qu’il reste encore à mes prédécesseurs à vider la cave (ce que je savais avant de signer, mais ça devrait être fait d’ici lundi soir), je crois que les choses ne vont pas être aussi simples que je l’espérais.
D’abord, outre les peintures à faire partout sauf dans les salles de bain et la chambre, il y a un paquet de petites et moyennes bricoles à faire qui m’avaient échappé au premier abord (genre des portes intérieures sans serrure). C’est plein de petits pas grand-chose, mais mis bout à bout, ça commence à faire un chantier assez conséquent. Surtout pour un gars comme moi qui n’a pas tout à fait que ça à faire de sa vie.
Faudra sans doute refaire le plancher du salon, aussi.
Et, alors que j’étais allé prendre des tas de mesures sur place, j’ai oublié de mesurer les fenêtres, pour les rideaux (par contre, et malgré ce que je craignais ce matin, j’ai eu la satisfaction de constater que le bureau-ludo-ziquothèque était un peu plus grand que celui que j’ai actuellement ; ça tombe bien, tant mes disques que mes JdR commençaient à se sentir à l’étroit).
Ensuite, on a beau être au XXIème siècle, en 2012, avec plein de moyens de communications modernes, des fois je me demande si les entreprises sont aussi modernes qu’elles essaient de le faire croire à leurs clients. J’en ai encore eu deux exemples tout à l’heure :
– le gaz : reprenant une installation au gaz de ville actuellement en fonctionnement, dont l’ancien propriétaire était client du même fournisseur que moi, j’apprends que si ça se trouve, je vais faire venir le chauffagiste pour rien la semaine prochaine : car il n’est pas certain que j’aie du gaz. La raison ? Simple : mon prédécesseur a demandé la fermeture de son compte, donc un technicien va se déplacer pour relever le compteur ET couper le gaz. Quand ? Pas moyen de le savoir, donc pas moyen d’être là à son passage pour le prévenir que je reprend derrière et qu’il laisse tout en route. Et l’entreprise ne peut même pas annuler elle-même l’ordre de fermeture, puisque, comme on me l’a répété plusieurs fois au téléfon, « Je n’ai pas accès au dossier de monsieur Machin ». C’est ça, ouais : t’as son nom, son adresse, y a forcément un moyen d’intervenir pour empêcher une coupure inutile qui devra être suivie d’une remise en route à une date incertaine. Mais non ; tout ce que mon interlocutrice a été capable de faire, c’est de « laisser un message » sans garantie que le technicien le lira. Du coup, j’aurai la surprise mercredi quand le chauffagiste viendra : peut-être y aura t-il encore du gaz, peut-être sera t-il déjà coupé, peut-être sera t-il coupé pendant son intervention, peut-être (espérons le) ne sera t-il pas coupé du tout… Wait and see.
– le téléfon : bien évidemment, je n’ai pas demandé mon changement d’adresse avant d’être sûr de mon coup (et j’avais des raisons sérieuses d’être méfiant, le fait que la cave ne soit pas vide, loin de là même, le prouve d’ailleurs assez bien). Du coup, j’ai appelé aujourd’hui pour un déménagement dans huit jours. Sauf que le délai à partir duquel il est garanti que ma ligne fonctionnera est de quinze jours après ma demande. Il est possible que ça fonctionne quand même avant, mais rien n’est moins sûr ; alors qu’elle sera bien coupée là d’où je pars, par contre. Donc si ça se trouve, je vais me retrouver sans téléfon (ni internet !) pendant une semaine… Dur. Heureusement, tout devrait être rétabli en même temps, donc dès que j’aurai le téléfon, j’aurai à nouveau une connexion vers le vaste monde.
Heureusement qu’en principe, après toutes ces épreuves, je devrais être tranquille pendant looongtemps.
Et là normalement tout le monde ricane en te disant « attends… t’as pas de smartphone ?!?? »
(pour le gaz, je suis bien placé pour savoir que tu n’en manques pas, quoi qu’il arrive…)