Poursuivant en maugréant ma lecture du nouveau « Casus Belli », j’arrive à ce savoureux passage du scénario Shadowrun, où l’auteur (pure coïncidence, c’est toujours le même) nous explique que Kurt Cobain, feu le chanteur de Nirvana, avait des douleurs d’estomac, je cite :
dues à une maladie qui le faisait atrocement souffrir de son vivant
C’est sûr qu’après sa mort, la maladie le faisait beaucoup moins souffrir.
Comme dirait un certains odieux connard, spoilons, mes braves, spoilons !!!
Justement l’auteur de ce savoureux passage introduit subtilement toute métaphysique entre une IA qui se prendrait pour Kurt et le « vrai » Kurt. Et par ce savant passage, de cette phrase anodine et en apparence toute simple, il y répond de manière simple : même si une I.A devenait plus « Kurt » que « Kurt » elle ne pourrait pas être Kurt parce qu’elle n’a pas mal au ventre. Il ne voulait donc pas dire qu’après sa mort Kurt n’avait plus mal au ventre mais que l’I.A Kurt ne pouvait avoir mal au ventre. Cet auteur est un génie.
(Je ne crois pas vraiment à tout ce que j’ai dit mais l’auteur avait quand même droit à un avocat même si celui-ci est commis d’office).