Y a pas à dire, on est bien encadrés

Notre nouvelle chef est arrivée pendant mes vacances.
Les premiers contacts que j’ai eu avec elle (on ne peut guère parler d’échanges, les contacts ayant été à sens unique), par courriel puis téléphone, me laissent à penser qu’elle est aussi bordélique que la chef adjointe et aussi pénible que le directeur adjoint. On en saura un peu plus après sa venue sur notre site puis une réunion au siège, toutes deux prévues la semaine prochaine (et j’espère que ça n’augure pas d’une épidémie de réunionnite, j’ai déjà donné dans mon précédent poste).
Mais je crains qu’elle ne doive assez vite redescendre sur terre et se rendre compte de certaines réalités : car elle a prévu, à l’occasion de sa visite de l’usine, une réunion avec les collègues du site voisin, dans le but d’organiser la mutualisation de notre boulot.
Sauf que… déjà, j’étais assez surpris qu’elle réussisse à les faire venir chez nous pour ce genre de conneries (je passe sur une organisation hautement improvisée dans laquelle on ne m’a pas demandé de réserver la moindre salle de réunion ; elle s’imagine sans doute qu’on va tous tenir autour de la table du casse-croûte, où on commence à être à l’étroit au delà de cinq personnes présentes) ; mais à l’heure à laquelle la réunion est prévue, mon équipe à moi sera encore au boulot dans l’usine. Et je doute qu’une proposition pour faire arrêter la production le temps d’une réunion probablement stérile soit bien accueillie…
Mais bon, d’un autre côté, on ne m’a pas demandé mon avis sur les modalités pratiques de la chose.
Bref, je ne sais même pas si on peut réellement parler d’organisation : j’ai plus l’impression d’une grande improvisation sans filet. Et je crains que ce ne soit pas fini d’être le bordel, avec un encadrement pareil.