Venant d’attaquer la lecture du roman post-cataclysmique de Peter Heller The Dog Stars, je me suis senti en terrain très familier à la lecture de ce passage :
A really mean gun nut. He says he can pot a man from a mile off. He has done. I’ve seen it more than once.
Ça m’a en effet aussitôt évoqué un passage d’un des rares textes d’ambiance d’Aftermath!, à un point tel que je me suis tout d’abord demandé si les phrases n’étaient pas fortement similaires. Mais je suis allé me rafraîchir la mémoire, et ce n’est pas le cas, la phrase d’Aftermath! étant la suivante :
They’ve seen the old man march a stream of slugs from that rifle up a man’s chest and into his face, firing at 100 yards.
J’en suis presque déçu : ç’aurait été un joli clin d’œil, d’autant plus que le sous-titre du bouquin est A novel about the end of the world which makes you glad to be alive, et que je me disais justement en le découvrant que ç’aurait pu, si le roman est à la hauteur dudit sous-titre, être une lecture à recommander à tous ces joueurs qui se complaisaient dans l’imagination d’une troisième guerre mondiale dans les années ’80, alors que la menace en était encore bien réelle (je pense en particulier à ceux qui bavaient devant les listes d’armes de Twilight: 2000 ou les photos de flingues du Morrow Project, en réaction à quoi Greg Costikyan avait à l’époque écrit son jeu Nuclear Winter).