Pour l’instant, ce nouveau numéro de « Casus Belli » me semble quelque peu meilleur que ses prédécesseurs. Mais rassurez vous, j’y trouve encore matière à râler (quoique pas beaucoup pour l’instant).
Prenez par exemple l’inévitable scénario Pathfinder, dans lequel il est au passage question d’une drogue utilisée en infusions et décrite comme étant
un puissant analgésique et relaxant musculaire qui rend le consommateur insensible à la douleur pendant quelques heures
Le « problème », c’est que si c’est un myorelaxant, le consommateur en question sera comme ce nom l’indique dans un état d’atonie musculaire, donc ne sera guère en mesure de bouger (et encore moins de combattre, par exemple). Bref, si ce sont les seuls effets, l’intérêt comme drogue est des plus limité. Par contre, un chirurgien serait certainement très intéressé par une telle substance qui, outre éviter bien des souffrances à ses patients, faciliterait ses opérations.
Bref, c’est bien beau de fournir des précisions dans ce genre, mais encore faudrait-il en maîtriser les implications, pourtant évidentes.
(à moins évidemment que drogue ne soit ici un faux-ami pour l’anglais drug)