Agent de Véga
James H. Schmitz
Galaxie-bis n° 14 – n° 70 bis de la revue Galaxie
© 1970 , Éditions Opta
V.O. : Agent of Vega, © 1960, James H. Schmitz
Autres textes : © 1970, Galaxy Publishing Corporation et Éditions Opta
252 pages
Recueil de nouvelles de SF (plutôt space opera)Ce numéro de Galaxie-bis rassemble le texte éponyme, trois autres nouvelles qui en partagent le contexte, et trois nouvelles d’autres auteurs.
Les quatre nouvelles de Schmitz mettent en scène des télépathes de haute volée (vraiment très très balèzes) et technologiquement très bien équipés (à commencer par leurs vaisseaux-robots), au service de la Confédération de Véga (une entité politique interstellaire), les Agents de Zone, qui accomplissent des missions secrètes contre des adversaires souvent eux aussi télépathes, pour protéger la Confédération : bref, des sortes de James Bond psioniques.
Il n’y a que dans le quatrième et dernier récit que l’Agent mis en scène paraisse un peu moins balèze (ou plutôt, n’utilise que quelques-unes de ses capacités). Les autres me paraissent un peu délicates à adapter en JdR, le joueur moyen étant quand même nettement moins doué et/ou chanceux que les héros des nouvelles.
Les trois autres nouvelles sont Tout au fond de moi, je pleure de Clifford D. Simak (I am crying all inside, 1969), Drame intérieur de Charles Van de Vet (Wheels within, 1952), et Les étoiles répondent de T. K. Brown III (When the stars answer, 1964). Les deux derniers auteurs sont pour moi de complets inconnus (Brown ne figure même pas dans le Clute & Nicholls (et sur l’ISFDB, à part une liste de cinq nouvelles qu’il a écrites entre 1944 et 1971, il n’y a aucune info sur lui), et Van de Vet y est sous le nom de « de Vet, Charles Vincent »).
Tout ça est vite lu, sympa mais sans rien d’extraordinaire, et m’a quelque peu laissé sur ma faim. Je vais sûrement lire les nouvelles non traduites de Schmitz pour voir si elles en disent plus sur le contexte de la Confédération de Véga, car là il n’est qu’à peine esquissé.