Alors comme ça, il serait possible qu’un ancien coureur cycliste français, qui de sprinteur était devenu grimpeur à la surprise générale alors qu’il roulait pour une équipe espagnole à la pointe du progrès médical non autorisé, ait été dopé (à l’insu de son plein gré, cela va sans dire) ?
Soit une « présomption » qui existait au bas mot depuis le milieu des années ’90 ?
Réveillez moi quand le type qui était arrivé premier du Tour (ce qui n’est pas la même chose que d’être le vainqueur : pour être vainqueur, il ne faut pas avoir triché) au début des années ’90 fera enfin les grands titres pour le même sujet. Mais il ne faut pas rêver : il s’est arrêté juste avant qu’on ne stocke des prélèvements pour une analyse ultérieure, le temps d’élaborer des méthodes de détection efficaces.
Ah, si, un truc quand même : si jamais les faits devaient être prouvés (car à ce stade là et quelle que soit la profondeur de ma conviction personnelle, il bénéficie de la présomption d’innocence), on ne me fera jamais croire qu’il ne le savait pas.