Signal fort

En virant ce soir sa ministre de l’écologie, au prétexte qu’elle avait eu l’outrecuidance de se plaindre de la maigreur des miettes budgétaires qui lui étaient accordées, le président de la république a bien montré qu’il était un président normal : un président qui se fout bien de l’écologie, de l’environnement, et de l’avenir de l’humanité sur la planète.
Au passage, c’est quand même la deuxième ministre de l’écologie à se faire lourder en un peu plus d’un an. C’est dire le peu d’importance accordé au sujet par les braves gens qui nous gouvernent (comme le montre clairement le pharaonique projet ayraultportuaire du premier ministre)…
N’empêche que cette décision n’est pas cohérente : ce qu’il aurait dû faire (et qui lui aurait permis de faire plus d’économies budgétaires), c’est carrément supprimer le ministère de l’écologie. Au lieu de le conserver comme potiche-alibi, comme le font certaines entreprises avec leurs responsables qualité qui ne sont là que pour faire joli devant les auditeurs et les services de contrôle… Après tout, il a peut-être lui aussi lu Annalee Newitz qui l’a convaincu de l’inéluctabilité de la catastrophe écologique qui a d’ailleurs déjà commencé…
M’demande bien ce que foutent encore au gouvernement les deux guignols se prétendant écologistes, cramponnés à leurs strapontins ministériels comme des morpions sur un pubis.
Mais il est vrai que l’écologie au sens politique du mot n’a pas grand chose à voir avec la signification première du terme.

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