Un intéressant billet de Pogo aujourd’hui sur les JdR historiques (et d’une manière plus générale, sur les JdR à contextes très fouillés) et sur le fait que ce sont les actions des PJ (et les décisions des joueurs) qui doivent être au cœur de l’évolution d’une partie de JdR (et encore plus de celle d’une campagne).
Je me suis déjà exprimé ici-même sur ces sujets à quelques reprises et mon point de vue a plutôt tendance à rejoindre le sien, si ce n’est que j’en suis arrivé à ne plus avoir aucune envie de (faire) jouer dans un contexte historique, et même contemporain. Faire « n’importe quoi » avec l’Histoire, ça me gêne confusément ; et bien avant les actions des persos, ça commence avec ne pas la décrire suffisamment correctement. Par contre (et je peux d’autant plus l’affirmer que j’y ai déjà pensé), le jour où mes joueurs décideront de monter une tentative d’assassinat contre Strephon au lieu de se lancer dans l’intrigue avec laquelle je comptais appâter leurs persos, je dirai « OK » ; ce qui ne veut en aucun cas dire qu’ils y parviendront forcément, car ça sera probablement extrêmement difficile. Mais il n’y aura ni affirmation du genre « Tu ne peux pas faire ça ! », ni intervention divine pour les en empêcher : ça se jouera à la loyale.
(bon OK, pour les bons connaisseurs de Traveller l’exemple n’est pas forcément bien choisi, car il n’est pas certain que ça perturbe tant que ça l’OTU ; mais tout autre évènement susceptible de bouleverser même à très grande échelle le contexte dans lequel on joue pourrait être cité à la place)