L’épisode du jour de Dork Tower se voulait certainement hautement amusant.
Malheureusement, John Kovalic a oublié un petit détail qui fait que finalement, il tombe à plat : car une licorne n’est pas un cheval avec une corne sur la tête : elle a entre autres particularités, au moins dans la tradition rôludique, les sabots fendus (et une barbiche chez le mâle) ; comme on le voit très bien sur l’illustration de Sutherland pour le Monster Manual :Comme on le devine aussi sur la page de garde du Dungeon Master’s Guide (illustration Darlene Pekul) :Comme on le voit encore sur la couverture du Monster Manual (toujours par Sutherland) :Comme on le voit encore sur l’illustration de Jim Holloway pour le Monstrous Compendium, mais celle-là je ne l’ai pas retrouvée en ligne à l’occasion d’une brève recherche (et j’ai la flemme de la scanner). Dans ce dernier ouvrage, la description est d’ailleurs on ne peut plus explicite :
Males are distinguished by the white beard beneath the chin; females by their more elegant and slimmer musculature. The hooves of a unicorn are cloven and yellow-ivory in color.
Et comme on peut le voir ailleurs, par exemple dans The Arduin Grimoire (avec cette illustration qui fut réutilisée chez nous (et probablement sans autorisation) pour une pub du magasin Jeux Thèmes) :Mais évidemment, tout le monde ne s’est pas conformé à cette vision classique de la licorne, même des produits dérivés estampillés D&D comme le dessin animé Le sourire du dragon :Et même un imitateur pointilleux de l’ancêtre comme Hackmaster :Alors la confusion de John Kovalic est peut-être compréhensible, tout en restant éminemment regrettable.
Mais cela améliore la blague : l’equuscorn a du coup une raison d’être !
Mais cela améliore la blague : l’equuscorn a du coup une raison d’être !