En principe et en premier lieu, à permettre à celui qui en fait usage de prendre connaissance de la géographie de la région couverte, de s’y orienter, d’y voyager.
(on pourrait objecter à mon « et en premier lieu » que « la géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre », mais là n’est pas mon propos)
Dans un ouvrage de JdR, la carte sert donc au lecteur (et en premier lieu, au MJ) à prendre connaissance de la géographie de la région couverte, à s’y orienter, à y voyager par la pensée et à y faire voyager les personnages.
Ça, c’est la théorie. Pasqu’en pratique, trop de bouquins ont hélas des cartes indigentes, approximatives, miniatures, et franchement inutilisables. Ainsi, j’ai bien souvent râlé sur la piètre qualité des cartes des suppléments historiques pour GURPS (il y a eu une amélioration depuis quelques années, mais on peut encore mieux faire). Et à la lecture de la monographie *.pdf Mysteries of Tibet pour Call of Cthulhu, j’avais déclaré que la carte était :
vieille, plutôt petite, et à peine suffisante
Alors, en prenant connaissance de Secrets of Tibet, qui est l’héritier papier du précédent supplément, j’ai été choqué d’en découvrir la carte.
Oh, elle est probablement issue d’un atlas, elle est détaillée, elle est pleine page… On pourrait donc s’imaginer qu’elle soit, pour employer le même vocabulaire, largement suffisante.
Sauf qu’elle est rigoureusement ILLISIBLE. Jugez en vous-mêmes :Cliquez dessus pour la voir à peu près à la taille du bouquin…
Vous arrivez à y déchiffrer quoi que ce soit d’intéressant, vous ? Pas moi.
Et c’est d’autant plus dommage pour nous que, ayant agrandi mon scan pour voir, j’ai pu constater que la carte était en français… (malheureusement, elle reste partiellement déchiffrable, et presque pas manipulable)
Bref, il me reste la carte du JdR Tibet, beaucoup plus petite et plus dépouillée, mais parfaitement lisible, elle :Ou sinon, le recours à un atlas ou à internet.
Mais franchement, avec une telle carte, Chaosium se fout de la gueule de ses clients.