Parcourant tout à l’heure avec un peu de retard le Canard Enchaîné de la semaine dernière, j’ai eu l’œil attiré par un petit article en première page, sur un groupe de metal canadien (inconnu au bataillon et absent de l’Encyclopaedia Metallum ; mais de ce que j’ai pu glaner lors d’une rapide recherche internet, ce n’est pas du metal, mais de l’électro-industriel…) qui réclame au Pentagone des dédommagements pour l’utilisation de sa musique pour torturer les kidnappés de Guantanamo. Et l’auteur de l’article de conclure (sans signer) par cette affirmation lapidaire :
voilà qui confirme en tous cas qu’écouter du hard rock est une torture !
Dans les colonnes d’un journal plutôt réputé pour faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit, ce regrettable et douteux trait d’humour bien-pensant me parait franchement déplacé.