Ouvrant ma boîte aux lettres ce matin, je trouve un avis de passage du facteur, m’informant, non que j’aurai un colis à retirer au bureau de poste dès lundi matin, mais que, ne m’ayant pas trouvé, il (enfin, elle, c’est une factrice qui est passée aujourd’hui, je l’ai vue dans la rue) repassera avec « demain » (c’est-à-dire lundi j’imagine, je doute fort qu’elle bosse le dimanche).
Comme lundi, elle ne me trouvera pas plus qu’aujourd’hui, ça veut dire que, mardi étant férié, je ne pourrai au mieux retirer mon colis au bureau de poste que mercredi. Soit un délai de quatre jours, au lieu de deux (dimanche compris) normalement. Heureusement que ce n’est pas quelque chose d’urgent…
Et ça, c’est dans l’hypothèse où elle ne déciderait pas de faire une troisième tentative… Ce petit jeu peut durer longtemps.
Mais il ne m’amuse pas.
Je vous vois venir : vous allez me dire que sur l’avis en question, il est écrit que je n’ai qu’à me connecter au site de la poste avant ce soir minuit pour demander que le colis m’attende bien sagement au bureau de poste.
Certes.
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait.
Mais ça ne fonctionne pas.
J’ai beau rentrer le numéro du colis marqué sur l’avis, tout ce que j’ai le droit de faire, c’est d’accéder au suivi. Ce qui me fait une belle jambe. Et j’ai fait ma tentative, non pas tard ce soir, mais à 13h20 (pour la dernière ; pasque je suis du genre persistant, j’ai fait plusieurs essais).
Je crois que la personne qui finira par me le remettre un jour (si jamais ça finit par arriver) va m’entendre râler. Sur le site d’une part, mais aussi (et surtout) sur l’initiative incongrue de la factrice, totalement inédite (ses collègues ne se sont jamais amusé(e)s à ça, et il y en a même une à qui j’ai dit de vive voix qu’en cas d’absence, ce qui m’arrangeait était bien qu’elle dépose le paquet au bureau de poste).
Jusqu’à présent, de tous les transporteurs de colis, seule la Poste assurait un service correct. J’ai l’impression que ça va finir par appartenir au passé.
Finalement, j’ai ptêt eu de la chance jusqu’à présent : il y en a à qui ce genre de choses arrivait déjà il y a plus de sept ans…