Je ne sais plus comment on appelle le fait qu’une part a priori de plus en plus grande de la culture de nos concitoyens provienne de sources « secondaires » et non plus des originaux (comme les aventures du super-héros Thor pour la mythologie nordique, par exemple) ; un phénomène qui n’a d’ailleurs rien de nouveau, puisque j’avais pris pour exemple lors d’une discussion à ce sujet le mois dernier chez Roger les fables de La Fontaine, qui sont pour nombre d’entre-elles une réécriture de fables antiques d’Ésope (en particulier) que nous ne connaissons plus directement, nous contentant de ces versions plus modernes (et pour beaucoup d’entre-nous, ignorant sans doute leur existence) ; on pourrait aussi évoquer (mais je ne suis pas certain de l’avoir fait lors de ladite discussion) les dessins animés longs métrages de chez Disney, dont les jeunes (et parfois les moins jeunes) spectateurs ignorent souvent qu’ils n’ont pas été inventés par les studios Disney, mais sont basés sur des œuvres préexistantes.
Tout ça pour vous dire que ceci m’a amusé.