Série de trois films de SF (voyage dans le temps) dont je n’avais jusqu’à présent vu que le premier
Retour vers le futur
Back to the Future
(1985)Un ado américain de dix-sept ans, Marty McFly (incarné par Michael J. Fox, alors âgé de vingt-quatre ans… La différence d’âge ne se voit pas vraiment à l’écran, mais ça me gonfle toujours qu’on aille chercher, pour incarner des ados, des acteurs adultes qu’on s’efforce de rajeunir pour faire illusion), se retrouve projeté trente ans dans le passé à bord d’une machine à voyager dans le temps construite à partir d’une voiture par « Doc », personnage à l’allure de savant fou et à l’âge indéterminable, et tente de revenir à son époque, mais également de pousser ses parents dans les bras l’un de l’autre, alors qu’il a accidentellement empêché l’évènement lors duquel ils s’étaient rencontrés…
C’était plutôt un bon film à l’époque, ça l’est resté.
Retour vers le futur 2
Back to the Future Part II
(1989)Ce film enchaîne directement à la suite du précédent (avec simplement un changement d’actrice pour incarner Jennifer, la copine de Marty ; tandis que Michael J. Fox, qui s’est pris quatre ans dans les rides, est toujours censé incarner un ado de dix-sept ans), Marty et Doc vont trente ans dans le futur (le 21 octobre 2015, c’est bientôt), se font emprunter à leur insu la DeLorean par quelqu’un qui en modifie le passé, et reviennent dans un 1985 alternatif, puis essaient de rétablir leur propre ligne temporelle. Quand le film se termine, Marty est en 1955 et Doc en 1885, mais on nous annonce, bande-annonce à l’appui, une suite à venir.
Évidemment, côté prospective le film tombe un peu à côté : on attend toujours les bagnoles volantes et les skateboards du même genre, par contre le fax comme mode de communication, c’est franchement dépassé…
Retour vers le futur 3
Back to the Future Part III
(1990)Suite de la suite. Marty part en 1885 pour récupérer Doc et le ramener en 1985 avec lui. Tout ça est un prétexte pour nous faire un simili-western parodiant Clint Eastwood (et pas seulement dans Pour une poignée de dollars, mais aussi dans le rôle de l’inspecteur Harry).
La scène de petit déjeuner « automatisé » m’a fortement fait penser à celle du Lucky Luke Le bandit manchot, mais ça n’est ptêt qu’une coïncidence. Et on voit ZZ Top jouer à la kermesse de la ville.
C’est la suite du précédent et c’est indispensable pour boucler la série. Mais c’est aussi le plus faible des trois films, et il est heureux qu’ils n’aient pas poursuivi sur le filon pour nous en faire un quatrième (quoique par les temps qui courent, on peut s’attendre à tout…). L’intérêt principal est de voir comment des voyageurs temporels, naufragés à un niveau technologique plus bas que celui de leur époque de départ, se débrouillent pour réparer leur machine avec les moyens de l’époque (et un peu plus quand même, car il a fallu qu’on nous colle un super combustible inventé par Doc).