L’odyssée du Delta
J. & D. Le May
© 1968 Éditions Fleuve Noir
249 pages
Roman de space operaJe n’ai pas retrouvé l’endroit où j’en avais lu une critique qui m’avait laissé croire que ce machin pouvait m’intéresser, et c’est bien dommage, j’aurais bien aimé la relire pour voir comment j’avais pu être induit en erreur à ce point. Pasque ce bouquin n’est pas à mon goût.
Déjà, pour commencer, le style a très mal vieilli. C’est affreusement paternaliste, avec deux héros masculins et deux personnages secondaires féminins compétentes cantonnées à des rôles de potiches. En plus c’est coincé du cul (mai 68 n’était pas encore passé par là).
Le Delta, un paquebot interstellaire, a disparu, et les autorités reçoivent une demande de rançon (une quantité énorme d’un élément qui, entre de mauvaises mains, pourrait servir à commettre plein d’attentats), et envoient donc deux agents spéciaux balèzes, accompagnés à leur corps défendant de leurs deux équivalents féminins, pour remettre la rançon et tenter ce faisant de délivrer le Delta sans livrer l’élément en question aux ravisseurs. Mais il s’avère que le paquebot est aux « mains » d’une entité constituée d’énergie et d’une puissance incommensurable…
Si on parvient à faire abstraction du style, ça pourrait faire une inspi JdR correcte pour Star Trek, un contexte où une entité d’énergie surpuissante serait farpaitement à sa place. Mais comme simple lecture de SF, non, laissez tomber.