Série de trois technothrillers au casting long comme le bras, mettant en scène des cambriolages de haute technologie soigneusement préparés
Ocean’s Eleven
(2001)Un malfrat nommé Danny Ocean (d’où le titre) assemble une équipe de onze spécialistes (lui compris) pour réaliser le casse du siècle en pillant une chambre forte commune à trois casinos de Las Vegas et absolument imprenable. Le film montre le déroulement dudit casse et les imprévus qui l’accompagnent (certains étant d’authentiques imprévus, d’autres ne l’étant que pour le spectateur, à qui tous les détails du plan n’ont pas été révélés).
C’est sympa sans plus, on se laisse prendre au jeu mais les prouesses technologiques des cambrioleurs font parfois un peu « magie », ce qui finit par être lassant.
Et ne croyez pas ceux qui prétendraient que ça pourrait faire une bonne inspi JdR : le jour où un groupe de joueurs est capable de monter un plan aussi chiadé (je ne parle même pas du fait qu’il se déroule ensuite sans accroc ou presque) n’est pas près d’arriver.
Ocean’s Twelve
(2004)La victime du casse du premier film a retrouvé les onze auteurs et leur donne deux semaines pour le rembourser avec intérêts, sinon ils se feront buter. La somme étant faramineuse, la seule solution qu’ils voient à leur situation est de refaire un casse (ailleurs, évidemment).
On prend donc les mêmes (+ la femme d’Ocean) et on recommence. Sauf que cette fois ci la sauce ne prend plus. Dans le premier film, le mode opératoire pour la réalisation du casse était à la base de tout, mais là c’est devenu secondaire, quand ça ne tourne pas au grand n’importe quoi (l’ouverture du premier coffre par magie, ou la scène de franchissement des rayons lasers dans le musée, un GRAND MOMENT d’affliction pour le spectateur). Du coup, non seulement ça n’est absolument plus crédible, mais ça n’est plus intéressant non plus. Sans parler des multiples deus ex machina. Trop de trous béants dans le scénario.
Ce film est mauvais.
Ocean’s Thirteen
(2007)On reprend l’idée d’un plan compliqué, cette fois-ci pour faire couler un casino par tous les moyens (une histoire de vengeance). Pas mal des trucs intervenant dans le plan sont tout simplement impossibles, et le reste est pour l’essentiel hautement improbable : on quitte le domaine du technothriller pour celui du magicothriller, et si on peut arriver à se prendre au jeu pendant une bonne partie du film, à l’arrivée le résultat est bien bof.