Un fidèle lecteur m’ayant demandé si je ferais sur le blog un bilan annuel dans le domaine de la SF, je lui ai répondu par la négative. Au bénéfice de tous, voici les raisons de mon refus :
– je ne me tiens pas du tout au courant de l’actualité des sorties SF, contrairement à ce que je fais pour la musique par exemple ; tout ce dont je pourrais parler dans un éventuel bilan serait donc des découvertes plus ou moins fortuites, alors qu’un chef d’œuvre aurait très bien pu paraître que je ne découvrirais que des années plus tard ;
– je ne lis pas forcément les nouveautés dans l’année de leur parution, même quand je me les suis procurées rapidement ;
– je lis aussi bien en français (natif ou traduit) qu’en anglais (contrairement au JdR où je ne lis en français que la production francophone) : si je panache entre sorties en anglais, sorties en français et traductions vers le français, tout ça va donner un bilan pour le moins disparate… ;
– (spécifiquement pour 2015) je n’ai encore acheté ni lu aucun livre de SF paru cette année ;
– je ne lis pas aussi vite que je le voudrais, donc même si je suivais l’actualité des parutions (ce qui me créerait probablement des problèmes avec mon banquier, sans parler de la saturation de la partie SF de ma bibliothèque), je n’aurais certainement pas fini de lire tout ce qui me paraissait intéressant à la fin de l’année.
Donc finalement, le seul bilan annuel que je pourrais faire, sorti de la liste des décès les plus notables, serait une sélection de mes meilleures lectures de l’année (ce qui, pour 2015, couvrirait sauf oubli de ma part un éventail allant de 1961 à 2014, et incluant un certain nombre de titres épuisés). Je ne pense pas qu’un tel bilan présente un réel intérêt.
J’aurais effectivement beaucoup aimé pouvoir faire des bilans annuels en SF ; mais pour cela, et indépendamment des contraintes financières et du temps nécessaire à toutes ces lectures, il me faudrait avant tout disposer d’une bonne source d’information sur les parutions anglophones et francophones dans le domaine, ce qui n’est hélas pas le cas actuellement.