Waterworld
(1995)
Film post-cataclysmique maritimeLe niveau des océans a remonté, du fait de la fonte des calottes polaires. Du coup, la Terre est depuis des siècles entièrement recouverte d’eau (ou presque, car on parle d’un mythique Dryland qui resterait émergé). Or ce postulat de base est rigoureusement impossible (y a pas assez d’eau dans les calottes polaires et les glaciers pour noyer les terres émergées, même en laissant dépasser les sommets de l’Himalaya).
Admettons que la suspension volontaire de l’incrédulité fonctionne quand même et qu’on fasse semblant de croire à cette Terre couverte d’océans. Kevin Costner, dont le personnage n’a pas de nom, incarne un drifter (navigateur solitaire) sur un trimaran vachement moderne et vachement bien équipé. Il arrive dans un atoll artificiel pour y faire du troc, mais ça se passe mal pour lui et il se fait coffrer. Il parvient à s’enfuir avec son navire en profitant d’une attaque de smokers (des gens qui utilisent encore du carburant ; et ceux-ci en font une telle débauche qu’on se demande bien d’où ils le tiennent), emportant avec lui une femme qui l’a libéré (en échange d’une place à son bord) et sa fille d’environ neuf ou dix ans, qui porte sur le dos un tatouage dont on pense qu’il indiquerait l’emplacement du mythique Dryland. Et c’est justement ce tatouage que les smokers venaient chercher, donc ils se lancent à la poursuite du trimaran.
Tout ça fait très Mad Max (épisodes 2 ou 4) sur l’eau. Et en plus, le film est d’un prévisible, mais d’un prévisible…
Tout ça m’a déçu (sans doute principalement à cause du postulat de base aberrant qui a empêché ma suspension volontaire de l’incrédulité), mais si Mad Max – Fury Road vous a plu, vous pourrez probablement apprécier aussi ce machin.