Zoo City
Lauren Beukes
© Presses de la Cité 2013
V.O. : Zoo City, © 2011 Lauren Beukes
ISBN 978-2-258-10263-7
346 pages
Roman fantastique contemporain abusivement présenté comme de la SFIl y a quelques années, je m’étais très superficiellement penché sur la SF africaine et en avais ramené quelques titres d’ouvrages potentiellement intéressants. Le seul sur lequel j’avais réussi à mettre la main était Zoo City, de la Sud-Africaine (blanche) Lauren Beukes.
Hélas, Zoo City N’EST PAS un roman de SF. C’est du fantastique contemporain, avec de la magie. Typiquement le genre de trucs que je n’aime pas. Typiquement le genre de trucs que j’aurais évité de me procurer si je l’avais su avant.
Ça se passe à Johannesburg. Certaines personnes (les animalés, ou zoos) sont liées par magie à un animal (familier aposymbiotique acquis), ce qui leur confère en retour un don magique. Il s’agit de criminels condamnés, ça fait partie de leur peine, et ils sont donc mal considérés par le reste de la population (à Johannesburg, ils vivent pour la plupart dans un ghetto, Zoo City). Et si leur familier meurt, ils meurent aussi. La narratrice, Zinzi December, est une zoo (liée à un paresseux, qui n’est pas un animal africain…). Elle dispose du talent magique de pouvoir retrouver les objets disparus perdus par leur propriétaire, et s’en sert moyennant finances. Un jour, on lui demande de retrouver une personne disparue, ce qui n’est pas vraiment dans ses cordes, et elle se retrouve plongée dans un complot magique.
J’ai pas aimé. Mais si vous appréciez le fantastique contemporain, vous serez peut-être d’un autre avis (pasqu’objectivement, je ne peux pas dire que ce soit mauvais ; c’est absolument pas mon truc, c’est tout ; mais sinon, ça doit être pas trop mal).
Le traducteur, Laurent Philibert-Caillat, est entre autres problèmes incapable de traduire correctement penguin, qui signifie manchot et non pingouin (ce qui n’a strictement rien à voir).
Ce bouquin a reçu le prix Arthur C. Clarke 2011 (ce qui m’avait induit en erreur à son sujet et incité à le lire) ; ce qui signifie, soit que le jury du prix n’a pas lu le bouquin, soit qu’il n’a pas du tout la même définition de la SF que moi ; car je le maintiens, ce n’est pas de la SF. Ce n’est en aucun cas de la SF. Il n’y a rien de SF dans ce bouquin. Rien du tout de SF.