(pas posté ici hier : j’étais accaparé par la mise à jour du site, que j’espérais faire un jour plus tôt pour son dix-septième anniversaire, mais que je n’ai bouclée et mise en ligne qu’à une heure bien assez avancée de la nuit)
Premier jour de boulot de notre recrue estivale hier.
Je l’avais bien prévenue d’emmener sa gamelle pour midi (pasque le travail, ça creuse, surtout quand on n’est pas épaisse), mais elle s’est contentée en guise de déjeuner d’un sandwich triangulaire vendu tout préparé sous plastique… pas exactement ce qu’on pourrait qualifier de grande cuisine. Mais ça a dû la caler quand même, vu le temps qu’elle a mis pour le manger en entier (à moins que ce ne soit la consultation de son téléphone portable en même temps qui ait ralenti sa manducation…) : j’ai même cru à un moment qu’elle n’allait pas le terminer.
Je me suis abstenu de faire une remarque sur la qualité de son déjeuner. Après tout, chacun gère sa vie comme il l’entend. Mais ça m’a inévitablement fait penser à une autre recrue estivale, calamiteuse celle-ci, qu’on avait eue il y a quelques années, et qui tout l’été a mangé des trucs tout faits (achetés en boulangerie industrielle, donc un poil plus goûtus je présume, mais guère mieux). Je me demande si c’est lié au fait que dans les deux cas, il s’agit de jeunes citadines avec un mode de vie « urbain », alors que nos autres recrues estivales venaient de la campagne et amenaient une vraie gamelle, nourrissante et un minimum cuisinée.
J’espère que les similitudes avec sa calamiteuse collègue s’arrêteront au stade culinaire…
Mais quitte à se contenter d’un sandwich, je ne comprends vraiment pas pourquoi elle n’a pas investi dans un bout de pain et une tranche de jambon (le beurre est optionnel pour une jeune femme soucieuse de sa ligne, j’imagine), pour avoir en quelques instants d’assemblage (et même sans savoir cuisiner) le même résultat en version plus goûtue et plus saine… Je dois être devenu vieux : je ne comprends plus les jeunes.