Gérard de Villiers présente
L’Aventurier des étoiles
Complot sur Technos
E.C. Tubb
Plon
ISBN 2-259-01627-8
© Librairie PLON / GECEP 1987
V.O. : Technos, © 1972 by E. C. Tubb
219 pages
Septième tome de la série Earl DumarestFinies les couvs de Bilal, on passe chez Plon, dans la collection dans laquelle j’avais lu le tout premier tome, Les vents de Gath, avec ses couvertures moches et le nom de Gérard de Villiers en si gros sur la couv’ qu’on pourrait au premier coup d’œil croire que c’est lui l’auteur.
La traduction est légèrement différente de celle des précédents tomes : les radeaux antigrav deviennent des chaloupes antigrav.
Parmi les éléments ayant pu avoir une influence sur Traveller, il y a la planète vassale (vassale d’un autre monde), qui correspond au type de gouvernement 6 dans l’UWP.
Cette fois-ci encore, on n’est pas tout à fait dans le schéma habituel de la série : si Dumarest rencontre bien plusieurs femmes, il ne se met en couple avec aucune d’elles. L’aventure se passe principalement sur deux mondes : Loame, la planète vassale évoquée plus haut, puis Technos, le monde qui l’a envahie. Dumarest se rend sur la première en espérant y rencontrer quelqu’un qui pourrait lui fournir des informations au sujet de l’emplacement de la Terre, mais cette personne est morte ; il part donc à la recherche de sa fille, mais elle a émigré sur Technos, une dictature très policée sur laquelle on ne se rend pas facilement. Pour une fois donc, ce n’est pas contre les conditions naturelles exotiques mais défavorables (et le manque de travail / d’argent / de vaisseau pour pouvoir quitter la planète) qu’il lutte, mais il se retrouve au sein d’une intrigue politique (comme un chien dans un jeu de quilles, évidemment, puisque c’est un homme d’action, pas un politicien).
Ce tome là aussi est pas mal (et encore une fois aussi, sans doute en partie pasqu’il s’écarte du schéma auquel nous avaient habitués les premiers tomes), même s’il reste nettement moins bon que Lallia.