Seuls sur la Lune

Il y a belle lurette que, « pollué » par une SF certes plus ou moins hard science, mais toujours fictionnelle, je n’ai plus qu’une vague idée de ce qu’il nous est actuellement possible ou non de faire en termes de missions spatiales, compte tenu des matériels et des connaissances dont nous disposons. Mais pendant ma sieste de tout à l’heure, j’ai rêvé qu’une mission (américaine ?) en orbite autour de notre satellite naturel s’était écrasée au sol (sans trop de dégâts, puisque les naufragés, indemnes, étaient en mesure de communiquer sans difficultés avec la Terre, qu’ils se trouvaient à bord d’une structure encore étanche, et qu’ils y avaient les moyens de subsister quelques temps), et que son sauvetage était organisé (probablement grâce à une coopération internationale).
Pour récupérer les naufragés, le seul engin disponible suffisamment rapidement était une navette spatiale (très certainement américaine). Et comme il n’était pas question de se poser pour les embarquer, puis de redécoller, la navette devait depuis l’orbite se stabiliser à l’aplomb de l’épave, dont les occupants devaient s’accrocher à un long filin, spécialement fabriqué pour l’opération de sauvetage (ce qui aurait sans doute pris quelques jours) et préalablement déroulé depuis la soute de l’appareil lors de son approche et allant de l’orbite quasiment jusqu’au sol, en s’y fixant au moyen d’un harnais spécialement conçu pour et préalablement largué lors d’un premier survol de la navette, avant d’être remontés sans effort par l’enroulage du filin.
Je n’ai aucune idée de la réelle faisabilité d’une telle opération de sauvetage, mais au réveil j’étais plutôt content de mon imagination onirique…