Killjoys saison 2
2016
Deuxième saison d’une série télévisée canadienne de SF (10 épisodes)Toute la saison tourne entre autres autour d’un mystérieux « plasma » vert qui semble doté de propriétés qui confinent à la magie et permet de créer des surhommes. On passe de plus en plus d’une SF technologique à de la SF « magique », et c’est pas franchement mon truc (euphémisme).
Tout ça est en rapport avec de sinistres manigances au sein de la RAC, l’organisation des killjoys, au cœur desquelles se trouve l’ancien mentor de Dutch, l’héroïne qui essaie de comprendre ce qui se trame et quelle est la place qu’elle joue malgré elle dans l’histoire. Et en plus de ça, se développe toujours l’intrigue politique au sein de la Compagnie amorcée dans la première saison. À la fin, tout se rejoint en une menace terrible planant sur le Quad.
Je n’arrive toujours pas à éprouver de l’empathie pour l’héroïne ou ses deux acolytes : comme dans la première saison, il y a des personnages secondaires récurrents qui m’ont plus intéressé qu’eux. Ça ne veut pas dire que je ne me suis pas intéressé à leurs aventures ; juste que je ne me sens pas vraiment impliqué.
Objectivement, je ne peux pas dire que l’intrigue m’emballe, et dans le fond, à part certains aspects SF « technologique » et le côté petit groupe de PJ qui se lance dans des coups foireux et s’en sort en défouraillant, y a pas grand-chose d’intéressant dans cette série.
Killjoys saison 3
2017
Troisième saison d’une série télévisée canadienne de SF (10 épisodes), uniquement disponible en anglais (la diffusion en V.F. a commencé la semaine dernière)Quelques mois se sont écoulés depuis la fin de la deuxième saison. La menace qui pèse sur le Quad (et pas seulement le Quad, d’ailleurs) prend des proportions désespérantes (pour ceux qui sont au courant de son existence). Malheureusement, l’histoire faiblit de plus en plus à mon goût (le machin vert devenant de plus en plus magique). J’ai même failli m’arrêter carrément avant la fin. Le dernier épisode, conçu comme un épisode de fin de saison avant la suivante, remonte un peu le niveau (à part pour ce qui est du machin vert, encore plus fantastique) en concluant l’arc scénaristique des dix épisodes tout en embrayant sur une autre menace, mais pour moi c’était trop tard.
Bref : une série pas terrible qui est allée en déclinant de saison en saison (alors qu’ils auraient pu faire quelque chose d’intéressant en continuant sur la base de la première saison, dont la SF tenait la route et où on ne nous avait pas encore infligé la substance verte magique), une troisième saison vraiment mauvaise et qui empire au fil des épisodes, de plus en plus vite en approchant de la fin ; et moi, à moins d’être inondé de critiques élogieuses sur la future suite, j’arrête les frais là.
Quand je pense que Syfy a arrêté Dark Matter et renouvelé en même temps ce machin (qui pourtant marchait moins bien) pour deux saisons supplémentaires, ça me dépasse.