Passons maintenant au bilan de l’année musicale.
Comme chaque année, on a eu droit à un petit paquet de décès, parmi lesquels John Wetton, Chuck Berry, Walter Becker, Fats Domino, Malcolm Young et Johnny Hallyday (je crois en avoir relevé 17 en tout pour l’année, mais j’ai pu me tromper en recomptant).
Niveau dissolutions, je n’ai pas tenu de registre, mais il y a eu celles de Black Sabbath (mais ils ont bien mérité de prendre leur retraite, alors que d’autres s’accrochent encore), Kivimetsän Druidi, The Sledge / Leather Project et Valkiria (et je me demande franchement si Yotangor existe encore). Côté changements de personnel (pour raison autre que décès), Xandria a eeencore changé de hurleuse (ce qui m’inquiète quelque peu pour la qualité de la suite, puisque c’était la voix de Dianne van Giersbergen qui les avait fait passer au dessus de mon radar). Nightqueen a changé de hurleuse aussi. Helion Prime, qui avait changé de hurleuse récemment, l’a remplacée par un homme (et du coup, j’ai arrêté de suivre ce qu’ils font). De tête, c’est l’essentiel de ce qui m’a marqué en la matière.
Cette année a été plutôt pauvre en sorties intéressantes : hors rééditions de vieilleries, j’en ai dénombré 54 au dessus de mon radar (dont 53 seulement sur lesquelles j’ai réussi à mettre la main, mais j’ai pu écouter le cinquante-quatrième disque et ne désespère pas de réussir à me le procurer un jour), ce qui en fait probablement la moins productive depuis un sacré bout de temps.
Ma découverte de l’année aura été Burning Witches (j’aurais également pu citer Tagada Jones, que je ne connaissais jusqu’à présent que de nom, mais ils n’en sont plus à leur premier album ; et chez les amateurs, il y a eu Minniva bien sûr).
L’album de l’année est Evocation II – Pantheon, d’Eluveitie ; plus par défaut que pasqu’il serait vraiment exceptionnel (mais il est franchement bon quand même, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit).Il devance Queen of the Witches de Crystal Viper et Will of the Strong de White Skull.
Parmi les autres groupes ayant sorti de bons albums cette année, je retiendrai, dans l’ordre alphabétique des noms, Battle Beast, Lady Beast et Vandroya. Et hors metal, Blondie, House of Lords, Mr Big, Styx et Tagada Jones. Mais dans l’ensemble, le niveau est loin d’être exceptionnel.
Côté grosses déceptions, il y aura eu Anaïs (que j’ai décidé d’arrêter de suivre), Belinda Carlisle, Indochine et Queens of the Stone Age (que je pourrais bien laisser tomber aussi s’ils continuent dans cette veine).
Voilà en gros ce qu’il y a à retenir de 2017 sur le plan musical.
En ce qui concerne Yotangor, je crois que tu peux oublier. Pas d’activité depuis 4 ans, le site internet a disparu (domaine non renouvellée), et J-G Pichoustre semble être complètement occupé par son studio et centre de formation.
Il faut lire « renouvellé » bien sûr.