Kro en résumé : Star Trek Discovery

Star Trek
Discovery
(2017)

Énième série télé Star Trek (une saison de 15 épisodes)L’héroïne de la série, Michael Burnham, est une humaine qui a été élevée parmi les Vulcains (par Sarek, le père de Spock) et est devenue une brillante officier dans Starfleet. Dans les deux premiers épisodes, elle est commandant en second d’un vaisseau qui se retrouve au cœur de l’évènement déclencheur de la guerre entre la Fédération et les Klingons. Condamnée pour mutinerie à la prison à vie, elle se retrouve par un concours de circonstances qui n’en était pas un affectée sans grade à bord de l’USS Discovery, un flambant neuf vaisseau scientifique de Starfleet qui mène des recherches ultra-secrètes devant contribuer à la victoire sur les Klingons.
Je ne trouve pas que Burnham soit le personnage le plus intéressant de la série. J’ai même eu du mal à m’intéresser à elle au-delà des premiers épisodes. Il y a des gens sur le Discovery qui sont nettement plus intéressants et qui ont nettement plus de profondeur. C’est franchement dommage.

Le premier épisode a failli être fatal, tant j’ai trouvé le comportement des officiers de Starfleet incohérent (avec à la fin les deux principaux officiers du bord qui se font téléporter toutes seules à bord du vaisseau klingon pour y capturer le grand méchant, au lieu de rester à leur bord pour diriger les opérations et la marche de leur propre vaisseau, et d’envoyer un corps expéditionnaire mieux armé et plus rompu à ce genre de pratiques ; vous me direz, c’est dans la grande tradition startrekkienne qui veut que le capitaine Kirk ou ses imitateurs fassent tout eux-mêmes et prennent tous les risques, mais ça n’en reste pas moins profondément ridicule et incohérent quand on a sous son autorité des tas de gugusses et sous sa responsabilité un vaisseau et son équipage pléthorique) (et notez que ça n’arrive pas QUE dans le premier épisode).

On retrouve aussi ici une constante de Star Trek : le pipeau scientifique complet. Ça commence dès avant l’apparition du Discovery, et ça s’aggrave bien entendu très sérieusement ensuite, avec le postulat sur lequel s’appuie la propulsion dudit vaisseau, qui est profondément débile. Et ça m’a plombé toute la série.

Les longs passages avec dialogues en klingon sous-titré sont particulièrement pénibles.

Au registre des bons points, il y a des vrais pyjamas qui ressemblent aux uniformes de la série originelle, un clin d’œil que j’ai trouvé amusant.

À part si vous êtes trekkies, donc rompus au n’importe quoi scientifique de Star Trek, vous pouvez faire l’impasse. C’est sympa, mais sans plus ; et les scénaristes ont donc vraiment trop forcé sur les champignons.
Et si on parvient à occulter la profonde débilité de cette explication pipeau du voyage par moteur sporique et réseau mycélien, qu’est ce que ça vaut ? Je suis sans doute assez mal placé pour en juger, puisque justement, je n’y suis pas parvenu. Mais disons qu’en dehors de ça, et des faiblesses startrekkiennes classiques comme le n’importe quoi scientifique (qui ne touche pas que cet aspect précis) ou le comportement aberrant des officiers de Starfleet, ça doit être correct. Mais vraiment, sans rien d’exceptionnel. Et là, je pense que ça vient en bonne partie du fait qu’ils se sont sans doute trompés de personnage principale, ou qu’ils ne l’ont pas exploitée au mieux.

Ce contenu a été publié dans J'ai pas la télé, Kros, SF, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *