Aux douze vents du monde
Ursula K. Le Guin
Le Bélial’, collection Kvasar
ISBN : 978-2-84344-934-5
© 2018, le Bélial’
V.O. : The Wind’s Twelve Quarters, © 1975 Ursula K. Le Guin
397 pages
Recueil de dix-sept nouvelles d’Ursula Le GuinOutre les onze nouvelles figurant déjà dans le LOSF Ursula Le Guin, ce recueil contient :
– Les maîtres (The Masters, 1963), dont le personnage principal est un jeune maître artisan, dans une société où le savoir est sclérosé par la religion, qui redécouvre (et non pas « qui découvre », pasque ces choses étaient connues autrefois) des notions mathématiques, et devient ce faisant un hérétique. Pas mal.
– La boîte d’ombre (Darkness Box, 1963), du med-fan’ avec un écoulement du temps pas franchement linéaire, ce qui donne un résultat pas franchement à mon goût.
– Le mot de déliement (The Word of Unbinding, 1964), qui fait partie du cycle de Terremer. L’histoire d’un magicien emprisonné par un confrère et qui essaie de s’évader. Ça se finit de façon assez décevante.
– Voyage (The Good Trip, 1970), une histoire psychédélique de trip sous acide (qui n’en est pas un selon l’auteure). J’ai pas aimé.
– Les choses (The End, 1970), où les gens sont devenus fous, se débarrassent des objets et détruisent cultures et animaux d’élevage. Le personnage principal, lui, n’est a priori pas fou, et cherche à quitter la ville côtière où il vivait pour se rendre dans « les Îles » ; mais sans rien pour construire une embarcation, c’est impossible… Ça se laisse lire, mais ça n’est pas à mon goût.
– La forêt de l’oubli (A Trip to the Head, 1970), encore une histoire psychédélique. C’est pas pour moi.
Bref, à part la première et la troisième, ces six nouvelles supplémentaires sont tellement mineures qu’elles n’ont pas vraiment d’intérêt. Si vous avez déjà lu le LOSF Ursula Le Guin, ça ne vaut pas le coup d’investir dans ce recueil.