Ça y est, c’est parti pour un mois de (rien à) fout’ non stop dans les médias (vous me direz, ça nous changera un peu des émissions politiques dans lesquels on n’entend que des fachos, des excités suivant aveuglément un tribun admirateur de dictateurs, et les fidèles d’un président ni de gauche ni de gauche (et encore moins de gauche), à croire que l’éventail politique en France se réduit à ces quatre possibilités là (oui, quatre : la première catégorie regroupe deux partis)). Et comme l’équipe de France jouait son premier match tout à l’heure, on a eu droit, outre au match lui-même, à des micro-trottoirs (ou micro-bistros, ou micro-canapés, enfin bref, à des interviews de quelques-uns des soixante et quelques millions de sélectionneurs que compte le pays), et à des analyses d’après match plus ou moins éclairées ; analyses au cours desquelles l’animateur du talk show du soir sur Transes Info a parlé d’un joueur que le sélectionneur (le vrai) a remplacé en cours de match en expliquant qu’il avait été sorti, je cite :
avant la fin du coup d’envoi
Je n’ai pas suivi le match, mais je ne vois pas l’intérêt de l’avoir fait entrer sur la pelouse si c’est pour le sortir dès le tout premier coup de sifflet de l’arbitre…